Affaire Hopsyweb
L’affaire Hopsyweb a commencé avec un plan national de prévention de la radicalisation (PNPR) présenté par le Premier ministre devant le Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation le 23 février 2018 et qui prévoyait notamment « d’actualiser les dispositions existantes relatives à l’accès et la conservation des données sensibles contenues dans l’application de gestion des personnes faisant l’objet d’une mesure de soins psychiatriques sans consentement (Hopsy) ». L’application Hopsy utilisée depuis le début des années 90 avait comme objet de gérer les hospitalisations sans consentement. Sa transformation en Hopsyweb, outre sa destination initiale, permet une mise en lien de toutes les personnes hospitalisées sans consentement en psychiatrie avec un autre fichier (FSPRT) relatif au terrorisme.
La page consacrée à Hopsyweb et les contestations que ce fichier a engendrées met à la disposition du public des documents qui illustrent une des facettes de l’histoire sécuritaire contemporaine de notre société et qui pourra aussi servir aux chercheurs du présent ou du futur pour documenter leurs travaux sur des fonctionnements de la société française du début du XXIe siècle.
Il convient de rappeler que la Fédération française de psychiatrie a fait un important travail sur les relations entre radicalisation islamiste et psychiatrie consigné dans un rapport et ses annexes .
Hospimedia. Caroline Cordier. Le retrait immédiat du nouveau décret sur l'accès des préfets à Hopsyweb est exigé.
Communiqué de la section psychiatrie légale (SPL) de l'Association française de psychiatrie biologique et de neuropsychopharmacologie (AFBPN), de la compagnie de experts psychiatres près les cours d'appel (CNEPCA) et de l’Association nationale des psychiatres experts judiciaires (ANPEJ) : Les personnes avec troubles psychiatriques graves ne doivent pas être fichées comme des personnes dangereuses et à surveiller.
Hospimedia. Caroline Cordier. Un décret facilite le suivi par les préfets des hospitalisations sans consentement.
Décret no 2022-714 du 27 avril 2022 modifiant le décret no 2018-383 du 23 mai 2018 autorisant les traitements de données à caractère personnel relatifs au suivi des personnes en soins psychiatriques sans consentement.
Hospimedia. Caroline Cordier. Le parlement adopte le projet de loi terrorisme incluant des mesures liées à la psychiatrie.
Hospimedia. Caroline Cordier. Gérald Darmanin annonce une "amélioration" d'Hopsyweb pour lutter contre le terrorisme.
Décision du Conseil d’État sur les différentes requêtes demandant l'annulation du décret du 6 mai 2019.
Requête introductive pour un recours pour excès de pouvoir du Syndicat des Psychiatres des Hôpitaux relative au décret du 6 mai 2019.
Communiqué du SPH annonçant faire un recours contre le décret du 6 mai 2019
Recours gracieux du SPH auprès du premier ministre pour annulation du décret n° 2019-412 du 6 mai 2019 modifiant le décret n° 2018-383 du 23 mai 2018 autorisant les traitements de données à caractère personnel relatif au suivi des personnes en soins psychiatriques sans consentement.
Communiqué de 23 associations pour dénoncer le décret du 6 mai 2019 et en demander l'abrogation.
Communiqué de presse du Conseil national de l'ordre des médecins en réaction au décret du 6 mai 2019.
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